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mercredi 27 octobre 2010

Every River has a Story


Je suis revenu de Las Vegas depuis plus de trois mois, et n'ai pas écrit une seule ligne sur ce blog... ce qui me rappelle une question que Jooles m'avait posé pendant les WSOP:

"- Ton nouveau blog, c'est juste pour Vegas ou bien tu vas continuer à l'alimenter après ?"
"- Nooon, cette fois je m'y tiens, promis, je continuerai d'écrire une fois de retour à la maison."

Mouais.

Et pourtant, il s'en est passé des choses, depuis que je suis rentré. Tout d'abord -petite parenthèse personnelle, une fois n'est pas coutume- je me suis marié. Comme si cela n'était pas de nature à suffisamment bouleverser ma vie, j'apprends dans la foulée que Poker770, pour qui j'assure les reportages depuis trois ans, ne fait pas de demande de licence Arjel.
"Mais pourquoi??!!" me demandais-je alors, poussant un hurlement frustré de bon aloi.

Il est vrai qu'au beau milieu de la débauche publicitaire occasionnée par les poker-rooms lors du passage au ".fr", mon interrogation est légitime: pourquoi un site de poker en ligne qui a consacré les cinq dernières années à développer une énorme communauté de joueurs Français; qui a dans le même temps sponsorisé une équipe de joueurs professionnels -qui nous a d'ailleurs fait vibrer l'été dernier à Las Vegas- pourquoi donc, cette poker-room qui possède pour le moins un fort potentiel sur le territoire Français, reste-t-elle volontairement à l'écart de la fête ?
On m'a souvent posé la question, et j'ai logiquement fini par la poser moi aussi à mon correspondant chez Poker770. Sa réponse est simple, et tient en deux mots: Pas Rentable.

Soit.

Bilan des courses: une famille à charge (que j'avais déjà avant mes noces, le temps où l'on restait chez Papa-Maman avant de se marier est révolu) et un avenir professionnel incertain.

Là-dessus (qui a dit "les grands esprits se rencontrent"?) je reçois un appel de Hugues Fournaise. On s'était vus à la mi-août puisqu'il a assuré la couverture photo de mon mariage, et il m'avait parlé d'un projet professionnel qu'il gardait dans un coin de sa tête depuis un moment. Bien entendu, j'avais un peu la pression quand il m'en a parlé: quand l'adjoint au maire qui vous marie n'arrive pas à prononcer votre nom sans balbutier, et que le traiteur a plus d'une heure de retard, on pense d'abord à la prochaine catastrophe probable, et pas trop à un prochain article de reportage poker.

Hugues a vite compris que je n'étais pas des plus réceptifs, et a sagement choisi de me rappeler quelques jours plus tard. Grand bien lui en a pris, car depuis, le projet a évolué, et notre grande première aura lieu lors du World Poker Tour d'Amnéville.

Entre deux, il y eu pas mal de brain-stormings, réunions, rendez-vous et autres b-b (bizness-bouffe), pour finalement obtenir un concept, et le nom de River Tells pour le mettre en avant.

Le concept est tout simple: vendre du reportage poker. Rien de neuf, me direz-vous. La seule différence, c'est que nous choisissons de le faire aussi bien pour les sponsors que pour les médias indépendants, pour les cyber-médias ou encore pour la presse écrite, avec des offres adaptées pour chaque besoin précis. Mais assez de bla-bla, je vous invite à aller voir cela de plus près en cliquant .

Dans peu de temps, notre site internet sera prêt. Le lancement officiel de l'aventure est donc prévu pour dans moins d'une semaine: PartyPoker nous a accordé sa confiance pour cette grande première, et nous assurerons donc la couverture officielle du World Poker Tour d'Amnéville, sur le blog de PartyPoker (en Français et en Anglais) et sur le site du casino d'Amnéville. Une première à fort potentiel, d'ailleurs, car si l'expérience est concluante, nous pourrions remettre ça lors du WPT de Paris.

Mon break de trois mois plus ou moins forcé prend donc fin, et il est temps pour moi de fourbir mes armes: je ressors mon calepin, je dépoussière mon appareil photo et aiguise mes crayons.

Une nouvelle aventure commence.